Parole de Maximilien Sporschill, de l’hôtellerie à la photographie

Parole de photographe, c’est un entretien privilégié avec un photographe professionnel au savoir-faire affirmé. L’occasion de découvrir le parcours, le quotidien et les réalisations d’un photographe inspirant.

Pour ce trente-sixième Parole de Photographe, focus sur le parcours et l’univers de Maximilien Sporschill, photographe d’architecture et d’intérieur issu du monde de l’hôtellerie.

Son parcours

Bonjour Maximilien, soit le bienvenu dans ce Parole de Photographe qui t’est consacré. Débutons par une rapide présentation !

Bonjour Pierre-Louis, je m’appelle Maximilien Sporschill, j’habite à Paris, je suis auto-entrepreneur et plutôt polyvalent dans la photographie. J’aime m’impliquer dans des projets variés et je laisse toujours une part à l’improvisation.

Je travaille principalement dans l’architecture et le design intérieur, mais je fais également des prestations dans le reportage d’entreprise, le portrait corporate et l’événementiel. A travers mon expérience d’hôtelier, j’ai appris la photo en voyageant, ce qui a toujours été source d’intérêt et de curiosité.

Tu as su capitaliser sur tes précédentes expériences professionnelles, c’est super ! Avant d’en savoir un peu plus à ce sujet, comment es-tu entré dans le monde de la photographie ?

Je pratique la photo depuis plus de 10 ans, mais je me suis installé comme professionnel en 2018. Jusqu’alors, je travaillais dans l’hôtellerie en relation clientèle.

Après mes expériences à l’étranger, le retour en France sonnait comme une évidence : je voulais quitter mon domaine d’activité, tout en gardant un pied dans le domaine hôtelier. J’ai donc commencé dans la photographie hôtelière, très complète : design intérieur, culinaire, événementiel et corporate. Je me suis progressivement trouvé une voie dans le design intérieur, mon domaine de prédilection aujourd’hui.

Tu es issu du monde de l’hôtellerie, du coup quel parcours professionnel avais-tu suivi jusque-là ?

Une licence en communication spécialisée graphisme/communication visuelle. Puis des expériences sur le terrain, car j’avais besoin de quitter l’écran et de me sociabiliser. C’est alors que je me suis orienté dans les métiers de l’hôtellerie, dans le but de voyager.

Avec mes expériences en France, en Indonésie et en Australie, j’ai eu l’opportunité d’aiguiser mes compétences dans la photographie sur mon temps libre. L’environnement et l’immersion culturelle ont été un catalyseur pour m’orienter vers la photographie.

Puis de retour en Europe, j’ai tenté l’aventure de filmeur en Belgique pendant quelques mois, ce qui m’a appris à manipuler mon boîtier à grande vitesse tout en improvisant chaque shooting. De retour en France en 2018, je me lance en tant qu’indépendant à Paris.

Ton parcours est tout à fait logique, tout comme tes spécialisations photographiques.

Nous avons le plaisir de te compter comme ambassadeur de Label Photographie en photographie immobilière. Quelles ont été tes motivations pour endosser ce rôle, et que représente-t-il pour toi ?

Label Photographie m’a séduit par sa transparence et sa volonté de mettre en valeur un beau métier. J’ai donc voulu soutenir cette initiative forte de reconnaissance du métier de photographe en me portant volontaire pour être ambassadeur Label Photographie.

Son style

Parlons un peu plus photo maintenant. Comment décrirais-tu ton style et ton approche de la photographie ?

A l’image de mon passé d’hôtelier, je travaille beaucoup en m’adaptant au clients et aux imprévus, aiguisant sans cesse mon sens de l’improvisation tout en respectant le brief client. C’est ce qui me donne la sensation que ce métier est source de liberté et de créativité.

Ses anecdotes

Place aux anecdotes !  A travers tes différents projets et rencontres, aurais-tu une anecdote marquante à nous partager ?

L’une de mes premières missions était dans une banque à Monaco. Pour leur images d’archives, ils souhaitaient des visuels de tout l’établissement. J’ai eu l’opportunité de photographier la salle de coffres, particulièrement esthétique, un endroit dans lequel peu de monde accède, et encore moins pour y faire des photos !

J’ai trouvé la situation insolite, d’autant plus que cette salle avait comme particularité d’avoir des surfaces métalliques réfléchissantes absolument partout. En bref, une salle remplie de miroirs à chaque recoins, y compris les coffres. Un cauchemar à photographier, mais une expérience mémorable.

On ne le répétera jamais assez, mais photographe professionnel est un métier offrant des moments très privilégiés. Et concernant une image marquante en particulier ?

Une photo de l’Opéra de Sydney. Je travaillais alors encore dans l’hôtellerie et j’ai vécu un an en Australie, destination en partie choisie par l’envie de voir de mes propres yeux cet édifice unique à l’autre bout du monde. J’étais fasciné par son architecture exceptionnelle et son design intemporel. Symbole de Sydney, c’est une œuvre d’art à grande échelle.

En prenant un peu plus de recul, on perçoit l’harmonie des courbes douces et des lignes épurées. Un gros plan devient une approche intéressante pour représenter le monument : cela détourne le sens du bâtiment – un opéra – pour se focaliser sur un angle plus poétique – la structure.

Les rayons du soleil couchant ajoutent une atmosphère chaleureuse. Depuis la côte, l’océan apporte l’arrière-fond sonore dominant et offre un contexte parfait à la forme de coquillage. Cette prise de vue permet de placer sur un même plan les toits de l’opéra, mettant en valeur ses formes courbes. Presque méconnaissable, l’Opéra de Sydney se dévoile alors…et on pense à l’Australie !

Ses projets

Nous arrivons déjà à la fin de ce trente-sixième “Parole de Photographe”. L’occasion de nous parler de tes projets dans les mois à venir !

Je souhaite continuer à varier mes clients en restant dans la prestation de service et me sentir utile aux entreprises. Et quand j’aurai le temps, je développerai un projet de vente de photographies.

Un dernier mot ?

La photographie est un beau métier qu’il faut protéger. La société d’aujourd’hui s’est développée autour de l’image (photo et vidéo), à tel point que beaucoup confondent qualité d’image et sensibilité. Cette activité, autrefois complexe, est devenu accessible à tous.

La consommation d’images et la facilité d’utilisation des outils n’aident pas à valoriser ce métier, pourtant essentiel à la communication.

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