Enfant d’immigrés, j’ai commencé la photographie pour combler un vide : celui de l’absence de passé. J’avais cette peur viscérale de disparaitre sans rien laisser. Tout naturellement, j’ai commencé à documenter ma vie.
Je me suis rapidement tourné vers la photographie de mariage. Je me souviens de ce premier mariage où j’ai photographié la cérémonie tout en pleurant d’émotion. J’étais témoin de retrouvailles familiales que je ne connaîtrai jamais. Contribuer à l’héritage des autres participait à panser cette blessure que je portais en moi.
En parallèle de la photographie de mariage, je me suis spécialisé dans la photo-thérapie. Des séances photo mêlées à un accompagnement pour se voir différemment. C’était la solution pour porter mes valeurs. En effet, je ne crois pas à la photogénie. J’ai la certitude que c’est un mythe véhiculé par la société. Tout le monde peut et mérite d’avoir de belles photos de lui/d’elle. J’ai rencontré trop de femmes dont les croyances ont créé des complexes, des pathologies ou des séparations. Je crois en la photographie pour apaiser les maux et je le partage aujourd’hui.
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