Parole de photographe, c’est un entretien privilégié avec un photographe professionnel au savoir-faire affirmé. L’occasion de découvrir le parcours, le quotidien et les réalisations d’un photographe inspirant.
Pour ce treizième Parole de Photographe, nous recevons Julien Pasternak, photographe de mariage et créateur du podcast “Dans l’Oeil du Photographe“.
Bonjour Julien, bienvenue dans ce treizième Parole de Photographe, qui à coup sûr va te porter chance. Pour celles et ceux qui seraient passés à côté de tes récentes interviews, commençons avec ta présentation !
Bonjour Pierre-Louis. Je suis un photographe évènementiel et de mariage basé à Paris et qui se déplace partout dans le monde. Je fais des reportages avec une préférence très marquée pour les photos spontanées mais avec un gros souci du détail, et des animations sur mesure pour des évènements d’entreprise, comme des studio photo avec impression en direct dans différents styles, dont des portraits hollywoodiens ou des fonds verts.
J’ai beaucoup voyagé pour le travail, mais avec le temps j’ai réalisé que j’ai la chance de vivre dans la plus belle ville du monde, et j’ai tendance à devenir un pur photographe Parisien.
Depuis combien de temps pratiques-tu la photographie ? Et quand t’es-tu professionnalisé ?
Je fais de la photo depuis l’adolescence, mais je suis devenu professionnel il y a 9 ans, grâce à un ami dont je partageais le bureau, qui avait une agence d’évènementiel et m’a rapidement fait confiance.
A partir de ce moment, quel a été ton parcours de photographe professionnel ?
J’ai appris par moi-même les bases, mais je me forme en permanence dans de nombreux séminaires et workshops, qui ne manquent pas dans le domaine.
J’ai également créé mon propre raccourci pour progresser, en animant un podcast sur la photo qui me permet de rencontrer des très grands photographes et de leur poser toutes les questions que j’aimerais leur poser, ce qui est inestimable dans mon évolution en tant que photographe et m’a déjà fait beaucoup progresser.
Au fil de ton parcours, as-tu pu développer un style qui t’est propre ?
Je suis spontané et imaginatif, mais obsédé par les petits détails. Ma première source d’inspiration est la street photography qui est la discipline qui me fascine dans le domaine photographique. On retrouve beaucoup de ses codes dans mon travail, dont la recherche de mouvement dans l’image, et un de mes objectifs de l’année à venir est de publier un livre de mes images de street, ce qui est une mise en danger car il y a un vrai jugement et un vrai risque d’échec.
Je suis très inspiré par ma ville d’adoption, Paris, (j’ai grandi en province), et j’essaie de l’exploiter au maximum dans ma photographie, particulièrement de mariage. Mes mariés me décrivent souvent comme un pur Parisien, ça me va très bien.
Quel est ton meilleur souvenir associé à ton activité ?
Toutes les rencontres liées à mon métier, qu’il s’agisse de mes clients qui deviennent la plupart du temps des amis, ou de tous les photographes avec qui j’ai l’opportunité de discuter, et il y en a beaucoup.
Je te le confirme ! J’ai déjà ma petite idée sur ta réponse suivante : quelle est pour toi ta photo la plus marquante ?
Celle du couple qui vole devant la tour Moretti, parce qu’elle a cet effet waouh indispensable à une bonne photo, et parce qu’elle résulte d’une série d’étapes, de réflexions et de multiples tentatives qui la rend d’autant plus précieuse à mes yeux. C’est aussi une photo purement Parisienne, multi-récompensée, et très caractéristique du mouvement que j’aime retrouver dans mes réalisations.
Nous arrivons déjà à la fin de ce treizième “Parole de Photographe”. L’occasion de nous parler de tes projets dans les mois à venir !
Je ne pourrais pas tous les lister ici tellement il y en a, et ça se développe tous les jours un peu plus. Les deux objectifs principaux cette année sont:
Un dernier mot ?
Il y a la photographie, et il y a tout ce qui se développe autour : que ce soit Label Photographie ou Dans l’Oeil du Photographe, tous ces projets sont indispensables à notre développement à tous et j’aimerais que les gens en prennent conscience au lieu de les critiquer aveuglément sur des a-priori.
On peut se voir comme des concurrents ou des confrères, on est surtout une grande famille et on se développe beaucoup plus vite en communauté. J’en sais quelque chose après avoir passé 5 ans seul dans mon coin avant de me mélanger à la communauté des photographes, ce qui m’a permis de me développer beaucoup plus vite, et de rencontrer des gens inspirants et des amis précieux.
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